«  Rouler pour le plaisir »

 

 

Bien souvent, le vélo est une histoire. Cela se vérifie encore chez les Haubourdin. En effet, il y a tout d’abord David qui évolue en compétition dans les rangs du VTT St Amand et Rudi qui évolue au sein des rangs de l’USVM de Karine Ducrocq. Une vraie passion du vélo assez tardive mais que du bonheur pour le coureur de frotter tous les dimanches sur les courses belges et UFOLEP en France. Mais avant tout, il considère le vélo comme le moyen de garder la forme et de se faire plaisir. Velodom-Photo l’a rencontré afin de retracer sa carrière cycliste. Par ailleurs, je le remercie de soutenir VELODOM en étant adhérant.

 

D.Bertout : «  Rudi, comment es tu arrivé dans le vélo et ton parcours jusqu’à aujourd’hui ? »
R.Haubourdin ; «  J’ai débuté la pratique du vélo par le cyclotourisme à l’âge de 17 ans. Par conséquent, je suis arrivé tardivement à la compétition vers l’âge de 20 ans. Je ne suis donc pas passé par les différentes catégories d’âge et, en Belgique, nous n’avions pas d’autre choix que de prendre une licence d’amateur international à la ligue vélocipédique belge.

A l’époque, je me suis affilié à l’Olympic club Saint-Ghislain. Certains y roulaient pour passer dans les rangs professionnels et y sont parvenus. Inutile de préciser qu’il fallait s’entraîner de manière assidue pour rouler dans cette unique catégorie. »

D.Bertout : «  Quels sont tes plus mauvais souvenirs dans le vélo et à l’inverse, tes meilleurs ? »
R.Haubourdin : «  Même si les chutes, comme pour tous les cyclistes, font partie des mauvais souvenirs, on ne retiendra que le meilleur : les places d’honneur et même une victoire en 1991. Hors compétition, j’ai eu l’occasion de côtoyer dans leur hôtel lors d’une étape du Tour de France l’équipe Renault Gitane. Jean Leroy, le papa d’un copain était le masseur de l’équipe. »

D.Bertout : « Après avoir effectué une coupure, tu es revenu en compétition, pourquoi ? »
R.Haubourdin : «  Après avoir stoppé la compétition en 1992, j’y suis revenu en 2013 avec l’insistance de mon frère David. J’y suis revenu mais avec pour seule ambition de garder la forme et de rouler pour le plaisir. La donne a changé car il faut aussi penser que, le lendemain, on doit aller travailler. »

D.Bertout : «  Tu as intégré les rangs de l’USVM, pourquoi ce choix ? »
R.Haubourdin : «  C’est finalement au sein de l’USVM que j’ai trouvé l’ambiance familiale correspondant à mes attentes. Et comme j’ai l’avantage d’être frontalier, je peux facilement participer aux compétitions UFOLEP. »

D.Bertout : «  Justement, l’UFOLEP, pourquoi cette fédération ? »
R.Haubourdin : «  L’ambiance y est tout aussi amicale et nous avons la particularité d’y rencontrer un journaliste sportif qui assiste aux courses régionales et publie des articles et photos de qualité. »

D.Bertout : «  Un mot sur VELODOM-PHOTO »
R.Haubourdin : «  Merci à Dominique. Grâce à lui, nous pourrons encore conserver quelques souvenirs impérissables. »

 

Un coureur bien sympathique qui court avant tout pour le plaisir. Au sein de la fédération UFOLEP, il a trouvé parfaitement son équilibre et à côté de son frère qui fait aussi de la compétition. Ca aide en famille. Encore merci d’être adhérent de VELODOM-PHOTO.